Nouvelles du Ciel de Mai 2017

 

 

 

Les Titres

 

L'effondrement de l'étoile donne naissance à un trou noir [25/05/2017]

Une nouvelle piste pour prédire les éruptions solaires ? [19/05/2017]

Hubble aperçoit la lune autour de la troisième plus grande planète naine [18/05/2017]

Le prix Edgar Wilson 2014 [18/05/2017]

Les observatoires se combinent pour découvrir la Nébuleuse du Crabe [10/05/2017]

Beaucoup de galaxies ont besoin d'être gardées dans cette vue de Hubble [05/05/2017]

VISTA transperce le voile de poussière du Petit Nuage de Magellan [03/05/2017]

 

 

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LE GUIDE DU CIEL 2017-2018 de Guillaume CANNAT

 

Souscription jusqu'au 30 avril ; expédition en mai 2017

 

 

23e édition

 

Tout ce qu'il faut savoir pour observer le ciel entre le 1er juin 2017 et le 30 juin 2018

 

Une mise à jour intégrale avec des pages de synthèse et une série de gros plans sur les plus importants phénomènes astronomiques des mois couverts par cette édition, les planètes et une sélection d'objets du ciel profond.

 

Et toujours autant de rendez-vous quotidiens pour suivre le ciel heure par heure...

 

- Parution : mai 2017
- Couverture souple pelliculée avec rabats, cahiers cousus et collés
- 17 x 24 cm, 352 pages
- Plus de 500 schémas, cartes célestes et photographies
- Imprimé intégralement en couleurs
- 23e édition
- ISBN-13 : 979-10-90238-20-6

 

LE GUIDE DU CIEL 2017-2018
l'ouvrage le plus complet pour vivre votre passion des astres au quotidien !

 

... à découvrir sur le site d'amds !

 

LE CIEL A L'OEIL NU EN 2017 de Guillaume CANNAT

 

Vous pouvez d'ores et déjà commander la nouvelle édition en cliquant ici...

 

En pré-commande ; expédition à parution (début octobre 2016)

Voici la nouvelle édition du Ciel à l'œil nu, l'ouvrage qu'il vous faut pour découvrir le ciel sans instrument (ou parfois avec de simples jumelles).

 

Le texte de cette quinzième édition est superbement illustré de photographies réalisées par l'auteur et par les meilleurs astrophotographes de la planète ; il passe en revue, de janvier à décembre, les plus beaux phénomènes astronomiques accessibles à tous et les agrémente de nouveaux encadrés pratiques, historiques, mythologiques et encyclopédiques. 

Le Ciel à l'œil nu est richement illustré par des dizaines de photographies astronomiques inédites et par des cartes très réalistes pour découvrir aisément les étoiles des quatre saisons. 

Si ce livre vous incite à lever les yeux plus souvent vers la voûte céleste, à contempler plus régulièrement la Lune et les planètes, les constellations et leurs étoiles, il aura atteint son but.

 

- 144 pages
- Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
- Prix public TTC : 19,90 euros
- ISBN : 978-2-09-278835-6

 

La collection « Le Ciel à l'oeil nu » a reçu le prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne-Vanoise

 

Le Ciel à l'oeil nu en 2017 est diffusé par Nathan/Interforum

 

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CALENDRIER ASTRONOMIQUE 2017 de Guillaume CANNAT

Nouvelle Edition

 

En stock

 

L'expédition en Colissimo recommandé avec livraison contre signature est disponible cette année pour ce grand livre.

 

L'astronomie est l'une des sciences les plus spectaculaires. Les images réalisées avec les meilleurs instruments nous permettent de visiter le Système solaire, de plonger au cœur des nébuleuses où naissent de nouvelles étoiles, de survoler les majestueuses spirales galactiques, d'assister aux plus belles éruptions solaires ou d'admirer notre planète.

Guillaume Cannat a donc sélectionné 12 images exceptionnelles et il les a mises en valeur et expliquées.

 

Le grand format – ouvert, ce calendrier mesure pratiquement 35 x 60 cm – et un papier couché épais (200 g) ont été choisis pour garantir la plus belle reproduction possible.

Chaque mois, un calendrier annotable indique les dates des principaux phénomènes célestes : phases de la Lune, positions des planètes, éclipses, conjonctions, saisons, essaims d'étoiles filantes. La couleur d'impression des phénomènes vous renvoie pour en savoir plus vers les livres Le Ciel à l'œil nu en 2017 et Le Guide du Ciel 2016-2017 et 2017-2018 (parution mai 2017). 

Il existait déjà des calendriers muraux pour les amateurs de rugbymans ou de pin-up, les passionnés de fleurs ou de nature, les amoureux de la mer ou de la montagne, voilà enfin le calendrier qui manquait aux observateurs du ciel pour conserver le contact avec le ciel et ne rater aucun événement.

 

- Parution : 8 septembre 2016

- Couverture souple

- Format ouvert : 35 x 58 cm, 24 pages

- Trou de suspension

- ISBN-13 : 979-10-90238-19-0

 

Le Calendrier Astronomique 2017 est diffusé par GEODIF/SODIS.

 

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LE GUIDE DU CIEL 2016-2017 de Guillaume CANNAT

 

 

22e année de parution

 

Tout ce qu'il faut savoir pour observer le ciel entre le 1er juin 2016 et le 30 juin 2017

 

Une mise à jour intégrale avec des pages de synthèse et une série de gros plans sur les plus importants phénomènes astronomiques des mois couverts par cette édition, les planètes et une sélection d'objets du ciel profond.

 

Et toujours autant de rendez-vous quotidiens pour suivre le ciel heure par heure...

 

- Couverture souple pelliculée avec rabats, cahiers cousus et collés

- 17 x 24 cm, 352 pages

- Plus de 500 schémas, cartes célestes et photographies

- Plus d'un millier de rendez-vous célestes

- Imprimé intégralement en couleurs

- ISBN-13 : 979-10-90238-18-3

 

LE GUIDE DU CIEL 2016-2017
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Pluie d'étoiles en Bretagne

Photos panoramiques de Laurent LAVEDER

 

Ce beau livre relié tout illustré rassemble d'exceptionnelles photos de paysages prises de nuit avec l'oeil averti d'un astronome amateur spécialisé dans l'observation du ciel à l'oeil nu. Les photographies sont accompagnées de légendes qui expliquent le contexte de la prise de vue, l'environnement, la description du phénomène, et le matériel utilisé.

 

Pour les amateurs de photographies, d'astres et de Bretagne !

 

... Un magnifique ouvrage à commander dès maintenant sur pixheaven.net - la photothèque d'images d'astronomie de Laurent Laveder ou sur le site des Editions Locus Solus

 

 

 

Archives des Nouvelles du Ciel

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Cassini trouve que la lune de Saturne peut avoir basculé : la lune glacée portant un océan de Saturne, Encelade, peut s'être inclinée dans le lointain passé, selon des recherches récentes de la mission Cassini de la NASA. Les chercheurs de la mission ont constaté que l'axe de rotation de la lune - la ligne traversant les pôles nord et sud - s'est réorienté, peut-être en raison d'une collision avec un corps plus petit, tel un astéroïde. En examinant les caractéristiques de la lune, l'équipe a montré qu'Encelade semble avoir basculé loin de son axe d'origine d'environ 55 degrés.

 

Nouveau flash d'impact vu sur Jupiter : Le 26 mai, les astronomes amateurs ont enregistré un rare flash d'impact dans la région polaire nord de Jupiter.

 

Lumière de «halos» à haute teneur en silice sur l'humide Mars antique : les pâles «halos» autour des fractures dans le substrat rocheux analysé par le rover Curiosity de Mars de la NASA contiennent de la silice en grande quantité, indiquant que l'ancienne Mars a eu de l'eau liquide pendant une longue période.

 

SDO de la NASA voit l'éclipse partielle dans l'espace : le 25 mai 2017, Solar Dynamics Observatory de la NASA, ou SDO, a vu une éclipse solaire partielle dans l'espace lorsqu'il a capturé la Lune qui passait devant le Soleil. Le transit lunaire a duré près d'une heure, entre 18h24 UTC et 19h17 UTC, la Lune couvrant environ 89 pour cent du Soleil au sommet de son passage devant le disque solaire. L'horizon net de la Lune peut être vu de cette vue car la Lune n'a pas d'atmosphère pour déformer la lumière du Soleil.

 


25 Mai 2017

L'effondrement de l'étoile donne naissance à un trou noir

 

Crédits : NASA, ESA, and C. Kochanek (OSU)

 

L'étoile mourante massive s'éteint avec un gémissement au lieu d'un Bang

 

Chaque seconde une étoile quelque part dans l'Univers explose en tant que supernova. Mais des étoiles super massives s'éteignent avec un gémissement au lieu d'un Bang. Quand elles le font, elles peuvent s'effondrer sous l'attirance écrasante de la gravité et disparaître hors de la vue, pour laisser seulement derrière un trou noir. L'étoile maudite, nommée N6946-BH1, était 25 fois plus massive que notre Soleil. Elle a commencé à s'illuminer faiblement en 2009. Mais, en 2015, elle semblait s'être éclipsée de l'existence. Par un processus minutieux d'élimination, basé sur les observations du Large Binocular Telescope et des télescopes spatiaux Hubble et Spitzer, les chercheurs ont finalement conclu que l'étoile devait être devenue un trou noir. C'est peut-être le destin d'étoiles extrêmement massives dans l'Univers.

 

N6946-BH1 Failed Supernova (Artist's Illustration) - Credits : NASA, ESA, and C. Kochanek (OSU)

 

http://hubblesite.org/news_release/news/2017-19

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


19 Mai 2017

Une nouvelle piste pour prédire les éruptions solaires ?

 

© G.Valori, M. Berger & NASA SDO

 

Discipline émergente, la météorologie de l'espace porte l'ambition de prédire efficacement les éruptions solaires pour mieux se prémunir de leurs perturbations. Une équipe internationale dirigée par un chercheur français du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique, LESIA (Observatoire de Paris / CNRS / Université Paris Diderot / UPMC), travaillant sur des modélisations numériques 3D [1], a mis en évidence un facteur capable de détecter à l'avance un événement éruptif. Ce facteur est associé à l'hélicité magnétique, qui représente le degré de torsion et d'entortillement du champ magnétique. Cette étude est publiée dans le journal Astronomy and Astrophysics du 17 mai 2017.

 

La météorologie de l'espace vise entre autre à prévoir ces éruptions solaires, comme les services météorologiques prévoient un orage sur Terre. A la recherche d'un paramètre « prédicteur », les astrophysiciens ont basé leurs travaux sur des simulations numériques 3D, qui reproduisent par ordinateur l'apparition du champ magnétique dans l'atmosphère du Soleil ainsi que la formation des taches solaires, sièges des éruptions [2]. Les chercheurs ont testé différentes simulations paramétriques et analysé l'évolution de l'énergie et de l'hélicité magnétique, une grandeur qui mesure le niveau d'entortillement et de torsion du champ magnétique.

 

Pour cette étude, les chercheurs ont simulé deux scénarios par ordinateur, l'un avec éruption et l'autre sans éruption. Leurs premiers calculs ont confirmé que ni les énergies magnétiques ni l'hélicité du champ magnétique global ne remplissaient  les critères d'un facteur prédictif. C'est par une démarche mathématique complexe basée sur la séparation du champ magnétique en plusieurs composantes que les chercheurs ont mis au point le calcul d'un indice susceptible de pouvoir prévoir les éruptions. Cet indice (qui compare deux hélicités de la zone potentiellement éruptive) reste faible dans les scénarios sans éruption, tandis que dans tous les autres cas, il s'élève sensiblement avant l'éruption (figures).

 

Cette étude pilotée dans le cadre du programme HéliSol [3] ouvre ainsi la voie vers des prédictions plus performantes des éruptions solaires. Ces résultats théoriques doivent maintenant être confirmés par l'analyse d'observations des régions actives solaires. C'est ce qui est entrepris actuellement dans le projet européen Flarecast qui vise à créer un système automatique de prédiction des éruptions.

 

Vue artistique d'une éruption solaire et du champ magnétique torsadé qui emporte la matière solaire éjectée. © G.Valori, M. Berger & NASA SDO

 

Évolution temporelle de la valeur d'une quantité basée sur l'hélicité magnétique, pour les différentes simulations numériques testées. Cette quantité prédictrice possède des valeurs élevées avant l'éruption pour les simulations éruptives (lignes rouge, orange et jaune) et faible pour les cas non-éruptifs (lignes noire, violette, bleue et cyan). © E. Pariat, figure adaptée de Pariat & al, A&A 2017

 

Évolution du champ magnétique dans deux simulations de formation de région actives solaires. Première ligne : scénario sans éruption où la configuration reste stable. Deuxième ligne : scénario éruptif. © E.Pariat, figure adaptée de Pariat & al, A&A 2017

 

Note :

[1] Simulations 3D développées au sein du US Naval Research Laboratory par James Leake (NASA Goddard Space Flight Center, USA) et Mark Linton (Naval Research Laboratory).

[2] Une tache solaire est une région de la surface du Soleil marquée par une température inférieure à son environnement et à une intense activité magnétique.

[3] Le programme HéliSol est financé par l'Agence nationale de la recherche.

 

Pour en savoir plus :

Consulter le site du projet européen Flarecast

 

Reférences :

Relative magnetic helicity as a diagnostic of solar eruptivity, E. Pariat, J. E. Leake, G. Valori, M. G. Linton, F. P. Zuccarello, K. Dalmasse, Astronomy and Astrophysics, 17 mai 2017

 

Source : Actualités du CNRS-INSU http://www.insu.cnrs.fr/node/6485

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


18 Mai 2017

Hubble aperçoit la lune autour de la troisième plus grande planète naine

 

Crédits : NASA, ESA, C. Kiss (Konkoly Observatory), and J. Stansberry (STScI)

 

La plupart des planètes naines ont maintenant des lunes connues

 

Au-delà de l'orbite de Neptune se trouve une frontière glaciale, sombre, et vaste d'innombrables corps glacés laissés par la construction du Système solaire il y a 4,6 milliards d'années. Cette région, appelée la ceinture de Kuiper, avait été l'objet d'une l'hypothèse émise par l'astronome Gerard Kuiper en 1951. Mais il a fallu encore quatre décennies pour que les astronomes confirment son existence. Les plus gros corps sont appelées planètes naines, avec Pluton étant le plus grand membre. Pluton est si grand, en fait, qu'il a été découvert 60 ans avant que les autres mondes de Kuiper ne soient détectés. Les lunes autour des planètes naines sont insaisissables, toutefois. La lune de Pluton, Charon n'a pas été trouvée avant le milieu des années 1970.

 

Maintenant, les astronomes ont découvert une lune autour d'une autre planète naine en utilisant la puissance combinée de trois observatoires spatiaux, y compris des images d'archives du télescope spatial Hubble. Appelée 2007 OR10, c'est la troisième plus grande planète naine dans la ceinture de Kuiper. Avec la découverte de la lune, la plupart des planètes naines connues de la ceinture de Kuiper de plus de 965 kilomètres de large ont des compagnons. Ces corps donnent un aperçu de comment les lunes se forment dans le jeune Système solaire. En fait, il y a une opinion émergente selon laquelle les collisions entre les corps planétaires peuvent entraîner la formation de lunes. Sur la base des échantillons de roche lunaire de la mission Apollo de la NASA, les astronomes croient que seul le satelllite naturel de la Terre est né d'une collision avec un objet de la taille de Mars il y a 4,4 milliards d'années.

 

Crédits : NASA, ESA, C. Kiss (Konkoly Observatory), and J. Stansberry (STScI)

 

http://hubblesite.org/news_release/news/2017-18

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


18 Mai 2017

Le prix Edgar Wilson 2014

 

Nouvelles du Ciel

 

Le Minor Planet Center, situé au Smithsonian Astrophysical Observatory (SAO) à Cambridge, dans le Massachusetts, a annoncé les lauréats du prix Edgar Wilson en 2014 pour la découverte de comètes par des amateurs. Ces prix sont décernés pour la seizième année consécutive ; l'argent pour les prix a été mis de côté dans le cadre de la volonté légué par le défunt homme d'affaires Edgar Wilson (Lexington, Kentucky), et administré par le SAO.

 

Pour la plupart des astronomes amateurs, la dénomination historique de la comète pour eux a plus de sens que n'importe quel prix, mais l'attribution du prix Edgar Wilson donne du prestige supplémentaire et une attention à leur effort. Les découvreurs amateurs de comètes passent habituellement de longues heures d'observation, sans aide financière, à la différence des astronomes professionnels qui découvrent la plupart des comètes de nos jours par l'intermétiaire d'enquêtes avec de grands télescopes. Les recherches automatisés en CCD avec de grands télescopes professionnels ont dominé la découverte de comètes depuis 1998, de sorte que les contributions d'amateurs méritent une reconnaissance particulière.

 

Il y a eu de nombreuses récompenses de comète au cours des siècles, mais le prix Wilson est actuellement le plus grand prix connu du public.

 

Les découvreurs suivants recevront une plaque et un prix en espèces :

 

- Terry Lovejoy, Australie (pour la découverte de C/2013 R1)

- Michael Schwartz, U.S.A. (pour la découverte de P/2013 T2 et de C/2014 B1)

- Paolo Holvorcem, Brésil (pour la découverte de C/2013 U2)

- Gennadii Borisov, Russie (pour la découverte de C/2013 V2)

- Vitali Nevski, Russie (pour la découverte de P/2013 V3)

- Cristovao Jacques, Brésil (pour la découverte de C/2014 E2)

 

Un Award spécial est attribué à :

 

- Borisov (pour la découverte de la comète C/2013 N4, qui a été trouvée à titre professionnel)

- Michel Ory, Suisse (pour la découverte de C/2013 V5, laquelle a été nommée Oukaimeden)

- Cristovao Jacques, Eduardo Pimental, et Joao Barros (pour la découverte de C/2014 A4, laquelle a été nommée SONEAR)

- Matthias Busch et Rafal Reszelewski (pour la découverte de C/2014 C1, qui a été nommée TOTAS)

- Holvorcem et Schwartz (pour la découverte de C/2014 F2, laquelle a été nommée Tenagra)

 

Dans les années où il n'y a pas de découvreurs de comètes admissibles, l'attribution est faite à la place à des astronomes amateurs jugés par le Minor Planet Center pour avoir fait d'importantes contributions à l'observation des comètes ou la promotion d'un intérêt pour l'étude des comètes.

 

The Edgar Wilson Award Recipients http://www.cbat.eps.harvard.edu/special/EdgarWilson1.html

 

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 R1 (Lovejoy) [10/09/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète P/2013 T2 (Schwartz) [25/10/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2014 B1 (Schwartz) [05/02/2014]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 U2 (Holvorcem) [31/10/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 V2 (Borisov) [08/11/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 V3 (Nevski) [08/11/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2014 E2 (Jacques) [16/03/2014]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 N4 (Borisov) [14/07/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2013 V5 (Oukaimeden) [15/11/2013]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2014 A4 (SONEAR) [17/01/2014]

Nouvelles du Ciel : Comète P/2014 C1 (TOTAS) [05/02/2014]

Nouvelles du Ciel : Comète C/2014 F2 (Tenagra) [13/04/2014]

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


10 Mai 2017

Les observatoires se combinent pour découvrir la Nébuleuse du Crabe

 

Crédits : NASA, ESA, G. Dubner (IAFE, CONICET-University of Buenos Aires) et al.; A. Loll et al.; T. Temim et al.; F. Seward et al.; VLA/NRAO/AUI/NSF; Chandra/CXC; Spitzer/JPL-Caltech; XMM-Newton/ESA; and Hubble/STScINASA, ESA, and J. Lotz and the HFF Team (STScI)

 

Un nouveau portrait coloré montre des détails énergétiques incorporés dans le reste de la supernova

 

Au cours de l'été de l'an 1054 après J.C., les astronomes chinois ont vu une nouvelle « guest star », qui est apparue six fois plus brillante que Vénus. Si brillante en fait, qu'on pouvait la voir au cours de la journée pendant plusieurs mois. À l'autre bout du monde, les Amérindiens ont fait des pictogrammes d'un croissant de lune avec l'étoile brillante à proximité que certains pensent qu'il s'agit peut-être aussi d'un rapport de la supernova.

 

Cette « invitée d'honneur » a été oubliée les 700 années suivantes jusqu'à l'avènement des télescopes. Les astronomes ont vu une nébuleuse tentaculaire à la place de l'étoile disparue et l'ont appelée la Nébuleuse de Crabe. Aujourd'hui, nous la connaissons comme le reste gazeux en expansion d'une étoile qui s'est fait exploser en tant que supernova, brillant brièvement aussi vivement que 400 millions de soleils. L'explosion a eu lieu à 6.500 années-lumière. Si l'explosion avait eu lieu à 50 années-lumière, elle aurait irradié la Terre, effaçant la plupart des formes de vie.

 

À la fin des années 1960, les astronomes ont découvert le cœur écrasé de l'étoile condamnée, une étoile à neutrons ultra-dense qui est une dynamo de champ magnétique intense et un rayonnement alimentant la nébuleuse. Les astronomes doivent donc étudier la Nébuleuse du Crabe dans une large gamme de rayonnement électromagnétique, des rayons X aux ondes radio. Cette image composite provenant de cinq observatoires capte la complexité de ce reste de supernova à l'aspect torturé.

 

Crédits : NASA, ESA, G. Dubner (IAFE, CONICET-University of Buenos Aires) et al.; A. Loll et al.; T. Temim et al.; F. Seward et al.; VLA/NRAO/AUI/NSF; Chandra/CXC; Spitzer/JPL-Caltech; XMM-Newton/ESA; and Hubble/STScI

 

http://hubblesite.org/news_release/news/2017-21

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


05 Mai 2017

Beaucoup de galaxies ont besoin d'être gardées dans cette vue de Hubble

 

Crédits : NASA, ESA, and J. Lotz and the HFF Team (STScI)

 

La puissance de massifs amas de galaxies attelée à sonder des galaxies éloignées dans les débuts de l’Univers

 

Comme les personnages excentriques du prochain film Guardians of the Galaxy Vol. 2, le télescope spatial Hubble de la NASA a des superpouvoirs étonnants, en particulier lorsqu'il s'agit d'observer des galaxies à travers le temps et l'espace. Un exemple étonnant est le groupe de galaxies Abell 370, qui contient un vaste assortiment de plusieurs centaines de galaxies liées par l'attraction mutuelle de la gravité. Il y a beaucoup de galaxies à surveiller, et juste dans cet amas ! Photographié dans une combinaison de lumière visible et de proche infrarouge, l'immense amas est un mélange riche de formes de galaxies. De mystérieux arcs de lumière bleue sont mêlés aux galaxies. Ce sont en fait des images déformées de galaxies distantes derrière l'amas. Ces galaxies lointaines sont trop faibles pour que Hubble les voit directement. Au lieu de cela, la gravité de l'amas agit comme une énorme lentille dans l'espace, agrandissant et étirant des images de galaxies de fond comme un palais de miroirs. Abell 370 est situé à environ 4 milliards d'années-lumière dans la constellation de la Baleine (Cetus, the Sea Monster). C'est le dernier des six groupes de galaxies imagées dans le projet Frontier Fields récemment terminé - une collaboration ambitieuse et développée par la communauté parmi les Grands Observatoires de la NASA et d'autres télescopes qui ont exploité la puissance de massifs amas de galaxies et ont sondé les premiers stades du développement de la galaxie.

 

Crédits : NASA, ESA, and J. Lotz and the HFF Team (STScI)

 

http://hubblesite.org/news_release/news/2017-20

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


03 Mai 2017

VISTA transperce le voile de poussière du Petit Nuage de Magellan

 

Crédit : ESO/VISTA VMC

 

Le Petit Nuage de Magellan est une galaxie de l'hémisphère sud dont les étranges contours sont visibles à l'œil nu. La présence de vastes nuages de poussière interstellaire empêche toutefois les télescopes opérant dans le domaine visible d'accéder à son contenu. La capacité de VISTA à sonder l'infrarouge a récemment permis aux astronomes d'apercevoir, avec une clarté inégalée, une myriade d'étoiles au sein de cette galaxie voisine de la nôtre. Ces observations ont donné lieu à la constitution d'une image record - l'image infrarouge la plus importante par la taille acquise à ce jour du Petit Nuage de Magellan - entièrement constellée de millions d'étoiles.

 

Le Petit Nuage de Magellan vu par VISTA - Crédit : ESO/VISTA VMC

 

Le Petit Nuage de Magellan (SMC) est une galaxie naine, jumelle du Grand Nuage de Magellan (LMC) quoique de dimensions inférieures. L'une et l'autre figurent parmi les galaxies les plus proches de la nôtre – le SMC se situe à quelque 200 000 années lumière de la Voie Lactée, ce qui représente le douzième de la distance nous séparant de la célèbre Galaxie d'Andromède. En outre, l'une et l'autre arborent des formes particulières, fruits de leurs interactions mutuelles et avec la Voie Lactée.

 

En théorie, leur relative proximité d'avec la Terre fait des Nuages de Magellan des cibles de choix pour l'étude de la formation et de l'évolution stellaire. En pratique, la présence de poussière interstellaire constitue un véritable obstacle à la connaissance précise de la distribution spatiale et de l'histoire de la formation stellaire au sein de ces galaxies naines. De vastes nuages composés de ces minuscules grains diffusent et absorbent en partie le rayonnement en provenance des étoiles – en particulier la lumière visible, ce qui se traduit par une perte non négligeable d'informations collectées depuis la Terre. Ce phénomène se nomme extinction dûe à la poussière.

 

Le SMC étant très poussiéreux, la lumière visible émise par les étoiles qu'il renferme se trouve particulièrement affectée par ce phénomène d'extinction. Par chance, la présence de poussière ne perturbe pas de la même façon toutes les ondes électromagnétiques. Ainsi, le rayonnement infrarouge traverse-t-il plus aisément la poussière interstellaire que la lumière visible. En conséquence, l'observation d'une galaxie dans le domaine infrarouge permet d'étudier la formation de nouvelles étoiles au sein des nuages de gaz et de poussière.

 

VISTA, le Télescope de Sondage dans les domaines Visible et Infrarouge, a été conçu pour opérer dans l'infrarouge. Le Sondage VISTA des Nuages de Magellan (VMC) vise à retracer l'histoire de la formation stellaire au sein du SMC et du LMC, ainsi qu'à cartographier leur structure tri-dimensionnelle. Le VMC a permis d'imager, dans le domaine infrarouge, des millions d'étoiles au sein du SMC, offrant ainsi une vue inégalée dénuée de tout ou partie de l'extinction dûe à la poussière.

 

L'intégralité de cette vaste image est constellée d'étoiles appartenant au Petit Nuage de Magellan. Y figurent également des milliers de galaxies d'arrière-plan ainsi que quelques amas brillants tel 47 Tucanae sur la partie droite de l'image, qui se situe à plus grande proximité de la Terre que le SMC. Cette image zoomable vous montrera le SMC sous un angle totalement inédit !

 

L'ensemble des informations contenues au sein de cette image de 1,6 gigapixels (43 223 x 38 236 pixels) a fait l'objet d'une analyse poussée de la part d'une équipe internationale d'astronomes emmenée par Stefano Rubele de l'Université de Padoue. L'utilisation de modèles stellaires évolués a conduit à des résultats pour le moins surprenants.

 

Il est ainsi apparu que la plupart des étoiles constituant le SMC s'était formé bien plus récemment que celles composant les galaxies voisines, de dimensions plus étendues. Ce premier résultat offre un aperçu des découvertes à venir, le sondage VMC des Nuages de Magellan se poursuivant.

 

Plus d'informations :  

Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé "The VMC survey – XIV. First results on the look-back time star formation rate tomography of the Small Magellanic Cloud", à paraître au sein de la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

 

L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.

 

Liens :  

- Version zoomable de l'image

- L'article scientifique

- Photos de VISTA

 

Source : ESO http://www.eso.org/public/france/news/eso1714/?lang

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

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